Partir pour mieux revenir
Bâtir son avenir en faisant des sacrifices. Du haut de mes 23 ans, je me convaincs que c’est le moment de tenter l’expérience. Apprendre l’anglais afin d’ouvrir les portes sur mon avenir, me donner toutes les chances de réussir. Revoir ses priorités pour ne pas regretter dans quelques années d’être rester par manque de courage ou par dépit tout simplement… Se dire qu’un an c’est rien, que l’on est accueilli par du beau monde, que l’on a de la chance, cette fameuse chance à saisir… Penser à la famille, aux amis, à celui qui nous manquera aussi, imaginer que tout le monde sera là au retour et que votre absence suscitera un vide, des regrets et se plaire à croire qu’on manquera ! Et puis la joie de voir que cela se confond avec la réalité, que sur un quai de gare, une amie fond dans vos bras, que d’autres cours dans le hall de la gare pour vous apporter l’ultime cadeau : le cadre photo ! Avec ça, quand le train démarre on colle sa main sur la vitre, envoi de dizaines de baisers en faisant des gestes rapides comme si on rattrapait quelques minutes sur l’horaire… La nostalgie du paysage, les souvenirs de crises de rire ou d’engueulades gamines pour un sujet de grandes personnes. S’asseoir en ressortant les photos d’identité des copains, perdues dans le portefeuille, penser qu’ils sont toujours avec nous même sur papier glacé. Enfin arrivé, sac défait, dernière préparation avant le vol final qui nous emmène sur l’île britannique. Se répéter une dernière fois qu’on se reverra, au moins à Noël. Sécher ses pleurs de petite fille et se consoler pour se prouver qu’on est grande et capable de ne pas craquer ! 
Partir pour mieux revenir : voici la phrase que je me répète depuis que je sais que je pars vivre 1 an en Ecosse.
Changer de vie pour mieux profiter au retour… Alors à bientôt, à très vite mes précieux amis.